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 Manoir Bathory - Au crépuscule, quand fanent les roses... [Disparition d'Elizabeth Bathory]

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Matthew T. Hyde
Modératrice - One Hell of a Butler.
Matthew T. Hyde


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MessageSujet: Manoir Bathory - Au crépuscule, quand fanent les roses... [Disparition d'Elizabeth Bathory]   Manoir Bathory - Au crépuscule, quand fanent les roses... [Disparition d'Elizabeth Bathory] EmptyLun 19 Oct - 1:50

Son majordome, fossoyeur d'un soir.
feat. Elizabeth Bathory

Quant à nos âmes, dis, Madame,
Tu sais, mon âme et puis ton âme,
Nous en moquons-nous ? Que non pas !
Seulement nous sommes au monde.
Ici-bas, sur la terre ronde,
Et non au ciel, mais ici-bas.

Entre ses doigts fins et pâles, un homme à la chevelure noire tenait avec précaution une rose aux pétales pourpres, empreints de reflets rosés, effleurant à peine la tige du bout de ses doigts. Non pas qu'il avait peur de se piquer à cette beauté rebelle, il savait qu'il pouvait aisément la briser et la détruire si il ne faisait pas assez attention au contact. Peu importe le sang qui coulerait sur ses doigts et viendrait envelopper sa main d'une couleur plaisante et familière, il ne s'en souciait guère. Ce soir, sa mission était toute autre. A la tombée de la nuit, il viendrait prendre soin d'une beauté fanée... Une rose à la couleur particulière. Dans ses doigts, il fit doucement tourner la fleur. De peur qu'on la brise, elle se protégeait elle-même avec ses épines. On ne pouvait ainsi la regarder qu'avec les yeux, apprécier sa beauté de loin sans jamais pouvoir venir la corrompre et à la souiller de la main humaine. Les humains ne sachant pas apprécier les choses à leur juste valeur ne peuvent pas comprendre une rose. Les démons, fascinés par la beauté et la rareté d'une espèce, s'y attachent et l'observent jusqu'à la fin. Parmi ces espèces privilégiées se trouvaient les roses...

Soulève ta paupière close
Qu’effleure un songe virginal ;
Je suis le spectre d’une rose
Que tu portais hier au bal.
Tu me pris encore emperlée
Des pleurs d’argent de l’arrosoir,
Et parmi la fête étoilée
Tu me promenas tout le soir.

Ces beautés qui vivaient, jusqu'à l'apogée de leur beauté, puis se dégradaient petit à petit pour ne plus devenir que le spectre de ce qu'elles étaient avant, la rose laissant derrière elle une tige et des épines intactes, dévêtue de ses pétales soyeux et fragiles. Son enveloppe verte, seule, subsistait simplement. Elle avait péri, dépourvue de sa hauteur habituelle, cette beauté éphémère qui jamais ne durait bien longtemps. Peu importe combien on pouvait la protéger, la choyer, l'arroser... Elle finissait fatalement par se flétrir. Nombreux étaient ceux qui aimaient observer la rose à l'aube, alors que la rosée se déposait sur les pétales encore à mi-clos des fleurs, que sur chaque brin d'herbe se formait une goutte d'eau, que les épines couvraient leur pointe acérée et crochue d'une bulle ronde et scintillante. Et tout aussi nombreux étaient ceux qui prenaient plaisir à observer la mort de la rose, au crépuscule venant, ses pétales ouverts fanant lentement avant de venir voltiger dans les airs frais. Parfois, dans un courant d'air, s'envolaient les pétales dans le ciel rosissant, le teintant d'une nuance nocturne. Le démon laissa un fin sourire apparaître sur ses lèvres quand il vit une silhouette se rapprocher doucement de lui.

Ô toi qui de ma mort fus cause,
Sans que tu puisses le chasser
Toute la nuit mon spectre rose
A ton chevet viendra danser.
Mais ne crains rien, je ne réclame
Ni messe, ni De Profundis ;
Ce léger parfum est mon âme
Et j’arrive du paradis.

Oui... Ce soir encore, il venait cueillir au pied une fleur d'une beauté sans pareille, magnifique et rare, une espèce que personne d'autre ne verrait avant encore un long moment, plusieurs mois, plusieurs années peut-être... Une fleur superbe qui, comme toutes les autres composant son espèce, était elle aussi éphémère. A l'aube, elle s'épanouissait dans toute sa splendeur et rayonnait intensément à la lumière du jour, ses pétales s'ouvrant pour dévoiler au monde sa beauté supérieure et raffinée. A la tombée de la nuit, elle se recroquevillait sur elle-même et se flétrissait de plus en plus, jusqu'à ce que ses pétales ne se décrochent de son corps et ne tombent au sol dans un ultime effort. La silhouette qui se rapprochait de plus en plus laissait maintenant dévoiler ses formes au démon. Vêtue d'une robe noire, à manches longues, sertie d'une boutonnière argentée, avec épinglée sur le buste une magnifique rose écarlate, elle se rapprochait lentement, d'un pas monotone, de sa proie. La lueur dans ses yeux montrait qu'elle n'était pas complètement maître de ses gestes. Le majordome, vêtu de ses plus beaux habits noirs, lui souriait doucement. Un sourire presque narquois, qui n'avait rien d'humain mais tout de démoniaque. Lentement, il vint tendre la main dans sa direction, dévoilant l'éclat de ses gants blancs.

▬ Depuis si longtemps, j'attends votre retour avec impatience... Et maintenant, vous êtes de retour, sous l'emprise de la rose... Je ne peux cacher ma joie, je ne peux la dissimuler, à vos yeux comme aux yeux du monde tout entier. L'âme qui me revient de droit est presque en ma possession, si seulement votre souhait avait pu être accompli avant que vous ne soyez possédée par sa beauté... Vous avez été subjuguée par le démon lui-même, Elizabeth. Vous avez été possédée par la beauté crépusculaire de la rose pourpre... Et sur votre index droit perle une goutte de sang, engendrée par l'épine de cette même rose... Vous voilà plongée dans un état dont vous ne pouvez aisément vous délivrer... Et moi votre majordome, même ma rage et mes sentiments négatifs mis de côté, je ne peux vous aider à vous libérer du joug maléfique de la rose. Ainsi, dormez, Elizabeth, dormez... Sombrez dans un rêve doux et innocent, plongez dans la lumière qui vous entoure et n'ouvrez plus les yeux... Dormez, Elizabeth... Dormez...

A ces mots, la jeune femme ferma lentement les yeux, son souffle léger échappant de ses lèvres entrouvertes. Le majordome, venant lentement serrer sa maîtresse contre lui, la retenant dans une étreinte presque rassurante, vint doucement passer une main gantée dans sa chevelure. Il écarta doucement les mèches qui obstruaient le front de la jeune femme, avant de la prendre lentement dans ses bras. Son corps était léger... Elle n'était pas entièrement humaine. Non, cette beauté rare, cette fleur à l'odeur et à l'allure si étrange était une hybride, une créature mêlant à la perfection la jeunesse presque éternelle du vampire, et la faiblesse naturelle de l'humain. Au premier regard, elle semblait une fleur banale et vulgaire aux yeux de quiconque. Mais en la regardant de plus près, en y portant de l'attention, elle devenait l'objet de toutes les convoitises, elle avait même fait de Matthew son servant jusqu'à ce que son voeu soit exaucé... Cette âme qui rayonnait du plus profond d'elle émanait une lumière étrange et chaude, qui semblait presque réchauffer le corps froid et pâle, envahi par la mort, des démons. Ils trouvaient en cette personne une fascination encore inconnue jusque là pour un corps, pour une âme, une fascination portée le plus souvent sur les roses les plus subtiles et délicates.

Mon destin fut digne d’envie :
Pour avoir un trépas si beau,
Plus d’un aurait donné sa vie,
Car j’ai ta gorge pour tombeau,
Et sur l’albâtre où je repose
Un poète avec un baiser
Ecrivit : Ci-gît une rose
Que tous les rois vont jalouser.

Dans ses bras, il la tenait précieusement telle une poupée en porcelaine manquant de se briser à tout instant, sans jamais la lâcher ni amoindrir le contact qui les liait tous les deux. Dans un léger soupir, il vint rapprocher son visage de celui de la jeune femme, déposant un doux baiser sur la joue droite de sa maîtresse, dans le but de la guider dans son sommeil semi-éternel. Il reprit une posture droite, un léger sourire venant s'étirer sur ses lèvres fines. Derrière elles se cachait une paire de crocs, depuis trop longtemps immaculée. Avançant lentement, mesurant la gravité de chaque mouvement et de chaque pas, il se rapprochait doucement d'un cercueil en bois vernis. L'intérieur matelassé, pourpre, semblait d'un confort tout particulier, un confort assuré même dans l'au-delà. Lentement, courbant doucement le dos, pliant les genoux au fur et à mesure qu'il descendait, il vint déposer le corps inerte de la jeune femme dans le cercueil prévu spécialement pour elle, sans un mot de plus. Le silence suffisait à cette scène. Venant une nouvelle fois écarter une mèche de cheveux vagabondant sur le visage de la jeune femme, sa maîtresse, il vint s'agenouiller auprès du cercueil. Le majordome baissa respectueusement la tête, fermant les yeux, venant placer une main sur son buste. Il resta dans cette position pendant de longues, presque interminables secondes avant de rouvrir les yeux et observer le visage pâle, figé, de la jeune femme. Lentement, il vint prendre la main droite de l'hybride, la scellant entre ses deux propres mains, rapprochant l'ensemble de ses lèvres.

▬ Puissiez-vous satisfaire l'appétit sans fin d'un démon tourmenté et malmené... Puissiez-vous encore être visible aux yeux du monde, dévoiler vos pétales pourpres... Puissiez-vous fleurir une nouvelle fois et pardonner à la créature ignoble que je suis le meurtre de vos employés, l'annihilation d'une partie de votre monde... Puissiez-vous revenir dans le monde des vivants et mener votre mission à bien... Puissiez-vous terminer notre contrat et épancher la soif d'un démon détruit... Puissiez-vous sortir de votre léthargie aussi rapidement que possible, Mademoiselle Bathory...
____________________________
Fiche RP © codé par Hans sur Apple Spring
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