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 Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday)

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aloissia B.

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MessageSujet: Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday)   Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday) EmptyMer 2 Sep - 21:34

Être une petite fille sage…quel ennui ! je n’été pas faite pour cela mais le duc barma n’arrivais manifestement pas à le comprendre, ce n’été pas bien compliquer pourtant!
Il été née dans une société injuste qui fait des plus riches des privilégier qui leur donne tout les droit, cette même société leur permette d’avoir le savoir et tout ce qu’il y a de meilleur en ce monde il ne pouvais pas savoir dans quelle condition miserable j’avais evoluer avant de le connaître,il comprenais encore moins ce que j’étais en réaliter;contrairement a lui qui dès ça venu au monde avez une cuiller en argent dans la bouche et des bageu en or, j’ai grandi dans une maison déstructuré et dure pour une enfant,j’avais tout de fois bénéficié d’une des seules choses qui ne nécessitaient pas d’argent :l’affection.
Je sais que cela peux paraitre stupide dit comme cela mais c’été cette seule chose qui me faisais tenir à l’époque, maintenant c’est une tout autre chose qui me retient entre ciel et terre dans ce cruelle monde.
Il nous faut à nous autre humain fragile cette chaleur, sans quoi nous mouron de froid… nous sommes de créature bien faible n’est ce pas ?
Toute foie certaines personnes ont trouvé autre chose pour avancer : la gloire, l’argent ou encore le pouvoir… il leur en faut encore et toujours plus pour que leur faible flamme ne vacille pas pour ensuite s’étindre,ils s’acrifient quite à ce que les cadavres de leur proche, ce qui les aime, ceux qui les ont aimé et tous ceux qui auraient le malheur de croisent leur route s’amasse à leurs pieds pour faciliter leur asention.
Mais je m’interdis de faire parti de ce type de gens de la pire facture, sans scrupules et vils , je préfèrerais réster cette être faible et candide que j’été autre foie, mais je ne peux pas me le permetre; cela ne m’est plus permis depuis bien trop longtemps a mon goût.Une foie cela compris ,il nous reste plus qu’à jouer notre rôle parfaitement pour touse les convaincre que nous somme pareille, si non vous seré démolie pour être ensuite recontruie à leur image ; donc comme une marionnette je resterais sur mon étagère bien sagement,mais je ne me changerai pas pour autant.
En parlent de pantin et de poupé, je resemblais à ce moment là une poupé de cire c'est-à-dire une parfaite réplique de l’humain, du beau, je restais sagement sur le divan et affichant un sourire vide et sans émotion, mes long cheveux blond tombait délicatement sur mes frêles épaules, de temps à autre je prenais la délicate tasse de thé qui m’avait été servie pour la porter à mes lèvre rose, les gants blanc que je portais randais mes doigts encore plus fins qu’il ne l’été déjà ce qui me semblait impossible alors; ma robe d’or aux jupons blancs me donnais un air élégant et me faisais plus ressembler à une lady que mes tenues habituelles ; le beau tissu pale de la robe brillait sous les rayons du soleil qui rentrait par le fenêtre du salon, le jupon blanc quand a lui resemblaient aux nuages qui venaient obscurcir le ciel de temps en temps.
Mais j’été au contraire à ce moment un chose qu’il n’avais rien de belle, mon âme avais été invisiblement marque par le démon ; la monstruosité de mon étre j’avais du mal à la faire passer inapercut pouvais.


Je ne prêtais gaire attention à la conversation que mon père avait avec ses amis ennuyeux, je rigolais quand il le faisait, leur rendait leur sourire quand il me regardait sans dir quoi que ce soit, après tout j’été là pour faire de la figuration, de faire ça sans broncher me déprimais un peu je doit bien dire.
Ma vie, depuis que le duc Barma m’avait pris sous son ail,si limitais tout bonnement et simplement de la figuration... être et paraître c’été donc cela ?
Ce jeu ne me plaisait pas,je m’en redais enfint  compte après tout ces faux semblant,
le sourire factice que j’affichais disparu lentement de mon visage, pour le remplacer je ne trouvais à afficher que la grimace disgracieuses que l’on fait quand l’on est sommes contrariés.Je soupirais doucement reprenant un gorger de thé avant de me lever du canaper, je saluais ces monsieur qui été très étoner avant me diriger vers la sortie, je ne pouvais plus suporter cela.
Regardent ces hommes derrière moi puis balançais un maiche de cheveux en arrière avec dédain avant de claquer la porte.


Je me retrouvais devant le grand escalier qui conduisait en bas,le décendent je me retrouvais dans le grand vestibule de la maison de ville des Barma, le je me dirigeais vers l’entre bien décider à sortir pour prendre un peut l’air et me changer les idées. Mes talon claquait sur le marbre blanc du long couloir et ce bruit resonnais sûrement dans toute la maison, ça doit être pour cela sans nul doute que sobi entendit mes pats s’éloigner de lui, il c’est empresser de venire a ma rencontre
j’entendis un bruit sourd qui venait de derrière moi, je pilais nette en l’entendant, ce bruit me glaca un peut je vanais de me faire attraper par mon majordome ;
il été sortie subitement de la cuisiner que je venais de depaser, absorber par mes réflexions comme je l’été je n’avais même pas senti l’odeur suave qui émanais des cuisine , mon majordome venais de préparer un gâteux aux épice qui été surment délicieux, mais je n’été pas d’humeur a manger des chose sucrée,j’été d’humeur sombre donc une substance amère m’aurais mieux convenue.
Il y eût un silence dut une cour lapse de temps, ce silence me pesait car de dos au démon je ne pouvais pas savoir à qui il pouvait penser et quelle tête il pouvait faire.
Puis sobi finit enfin par me demander avec un ton fosement joyeux où je pouvais aller ;je tournais la tête douloureusement pour regarder mon majordome, il souriais avec ce même sourire glacial qu’il avait quand il n’aprouvait pas mes actes ou quand il été agacer, j’aurais en effet à ce moment-là l’avertire de mon intention il ne m’aurait alors pas blâmé pour ne pas l’avoir avertie de mon intention de partir un moment.
Ils se rapprochais doucement de moi tout en accentuent la dureté de son sourire et en le rendent un soupçon plus démoniaque,plus il se raprochais et plus l’ambience devenais froide, s'il voulait me fair peur c’été reusit, je tremblais et mes jambes avait du mal à me supporter ; le sourire qu’il m’affichait à cet instant me rappelait que sous cette apparence de majordome serviable il été un être démoniaque qui voulait me garder sous contrôle .


il n’avais pas l’intention de me laisser partire de si tot j’en été assuré, il pretexta qu’il allait bientôt servir after noon tea et qui valais mieux pour moi que je retourne bien sagement au prêt de mon père et de ses amis ridicule et corrompus jusqu'à l’os.
En fait lui aussi voulait d'une certaine façon que je reste cette poupé de cire bien sage dans sa vitrine qui paraît simplement pour impressionner la galerie, mais comme je le disais plutôt je n’été pas cela et je ne voulais en aucun cas le devenir ;
bien que le regard perçant du démon me terrifie je ne pouvais pas rester sans réagir :

-je ne vais pas m’absenter longtemps, tu n’as qu'a m’attendre ici !

je faisais comme si de rien été, je ne voulais pas que ce démon voie trop souvent qu’il m’avait à sa merci et que j’avais une peur bleue de ce qu’il pourrait bien me faire.
Il s’aprocha encore un peu de moi pour prendre une mèche de mes cheveux et la respire, un sourire vicieux, je frisonnais de peur à nouveau craignant de l’avoir énervé…mais il n’été rien en fait il n’avait même pas pris en compte ma tentative de m’enfuir, il me suggéra à nouveau se retourner dans le salon sur le même ton sec qu'au début ; lui aussi fesait comme si de rien été pour me signifier qu’il lisait en moi comme dans un livre ouvert, ouvert et avec de gros caractére qui plus est !
Je ne pouvais pas obéir à ses ordres sans broncher…après tout c’été moi le maitre dans notre duo, non? je lui tournais alors le dos et continuais à avancer tout en disant

-je menvais! fait savoir à mon père que je rentrerais avant la nuit…quant à toi tu n’as pas besoin de m’accompagner, je peux me promener seule alors ne me suit pas c’est un ordre de ma part…

j’aller vers la sortit sans entendre un autre bruit que celui de mes talons, arriver dans l’entre je pris mon ombrelle en dentelle beige dans le porte-parapluie, pour un temps soit peut me protége des rayons agressifs du soleil ; je sortais alors fermant la porte derrière moi en regardant mon majordome qui baissait les yeux.


« il aurait été bête de ne pas sortir par une journée comme celle-ci ! » me dis-je pour me justifier comme si je regrettais mon geste ; ce que je craignais c’été des représailles de la part de mon démon de majordome ou plus tard de mon père lui-même.Je me mis une petite claque pour revenir à la réalité, je ne devais pas penser à ce genre de chose, j’été sortie pour me détendre alors je devais profiter de ma promenade et des bien faits que peut procurer l’air frais et le soleil.
J’arrivais après un moment de falotement à me resesire et commençais à penser à autre chose…ou pour être plus presise à rien! je me baladais tout simplement dans les rues de Londres sans penser à rien pour passer le temps.
Je mettais un pied devant l’autre ce qui me donnait une démarche un peu destructuré, je faisais tournoyer mon ombrelle sur mon épole tout en chantonnant un air qui nous est touse familier :

« Lon-don brigh is fo-lin down, fo-lin down, folin down, lon-don brigh is fo-lin down my faire lai-dy… »
ce chant été tout aussi destructure que mon pas et se mariait bien avec mon humeur ; j’été complètement vide comme une maison délabrée qui commence a être ensevelie sous les plante grimpante. Tout en frodonent cette chanson j’allais sans but dans une direction inconnue, rien ne guidait mes pas si ce n’été mon instin, les minute passait puis les heure et je ne savais toujours pas où j’allais, je devais musent chercher quelque chose… mais quoi ?
Il m’été impossible de me rappeler quoi, mon esprit vide ne pouvait récoler les morceau du pezeule immense que j’avais face à moi, mais cela m’indifairais en quelque sotre  puisque je ne m’en redais pas compte.

Un grand bruit retenti derrière moi, j’étais sur un pont sombre, il fesait presque nuit,
je me retournais en écarquillant les yeux pour m’apercevoir que j’été allait jusque devant big ben qui été a l’opposer de la vila;De l’horloge monumentale emaitais un song qui rezonait dans ma tête comme un coup de marteau violent, je suportais mal les grand bruit comme celui là. Il n’y avais plus personne dans les rue, l’on aurait dit que londre été une ville fantôme.
le deuxième coup lui me donna le coup de grace !
Je tombais sur les genoux les mains sur les oreilles pour me protéger du bruit;
Je l’aissais dans le même temps tomber mon ombrelle à terre qui et roula doucement à mes coter.
Une fois le vacarme fini je me débouchais les oreilles et rembalais les larmes qui avaient voulu s’échapper de mes yeux avec ma manche, je me relevais alors époucetant du mieux que je pus ma belle robe en satin, je me penchais alors pour ramasser mon ombrelle qui été à mes pieds mais le vent soufflât violemment emmenant mon ombrelle un peut plus loint sur le pont, je lui courus après en relèvent légèrement ma robe pour ne pas me prendre les pieds dedans et risquer de tomber à nouveau, elle été trop belle pour être tacher .
L’ombrelle finit enfin par s’arrette, j’été un peu ésouffler par ma cource,je me perchais à nouveau quand je remarquais un jeune homme qui se trouvait là.


Dernière édition par aloissia B. le Sam 26 Déc - 19:53, édité 1 fois
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Beyond Birthday

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MessageSujet: Re: Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday)   Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday) EmptyDim 6 Sep - 16:48

La noirceur de l'humanité. La noirceur de chaque être humain, la noirceur et les ténèbres qui obscurcissent la pensée de l'homme, qui détériorent et réduisent en pièces son esprit et son corps. Les ténèbres malsaines qui engloutissent tout sur leur passage, une couche opaque que l'on ne peut pas traverser sans en payer le prix, cette obscurité devant laquelle l'humain recule, ou plonge sans aucune hésitation pour parvenir à ses fins. Jamais personne ne peut en sortir parfaitement indemne. Chaque humain doit faire face aux conséquences de son voyage dans les ténèbres, dans les abysses de la pensée, dans les recoins les plus sombres de chaque capitale, de chaque ville, de chaque pays. La noirceur qui se trouve partout en chacun, ce démon intérieur que l'on tente d'enchaîner au plus profond de soi, la pénombre envahissant et conquérant chaque parcelle encore pure de l'âme humaine... Chaque parcelle libre et vierge de toute noirceur finissant par être contaminée, en envahissant une autre jusqu'à ce que plus rien ne subsiste. Chaque lieu est empli de noirceur, que l'on puisse la voir ou non, certains endroits regorgeant de pièges dans le but de vous faire lentement sombrer, doucement couler dans les profondeurs abyssales, vous entraînant dans la solitude, l'avarice, tout ce que l'être humain exècre mais qu'il finit par devenir, jusqu'à vous rendre fou, jusqu'à vous pousser à vos toutes dernières limites, jusqu'à vous achever. Telle est la logique qui a poussé Beyond Birthday à commettre ses crimes. Emporté par la folie, la solitude, l'ennui, la rage qu'il gardait au plus profond de lui contre cette mère qui l'avait abandonné, les hommes qui avaient tenté de lui faire renoncer à lui-même et se soumettre à eux, toutes ces personnes qui avaient tôt ou tard tenté de barrer son chemin. Plus jamais il ne pourrait leur pardonner. La mission qu'il s'était lui-même donné était de se venger de l'humanité toute entière, lui faire payer le crime qu'elle avait commis. Et plus jamais il ne serait en mesure de pardonner à qui que ce soit. Les pulsions sanguinaires qu'il tentait de retenir au fond de lui remontaient toujours à la surface, sans qu'il ne puisse plus jamais s'en défaire.

La race humaine ne mérite aucune estime. Pas un seul humain est parfaitement innocent, encore vierge de toute souillure, personne n'est parfaitement pur, même ceux qui le revendiquent. Personne n'est au dessus des autres, aucun être humain ne peut clamer être supérieur. Et pourtant, nombreux étaient ceux criant haut et fort que leurs âmes étaient plus élevées et avaient plus de valeur que celles des autres. Que si l'on devait choisir entre leur vie et celle de centaines de pauvres bougres innocents qui n'avaient rien demandé à personne, il fallait absolument les conserver en vie. Ils avaient soit disant plus de valeur que les autres. Mais qu'est-ce qui fait la valeur d'une personne ? Son apparence ? Son "rang", aussi dérisoire soit-il ? La pureté hypocrite de son âme ? Son argent ? Ses biens ? Sa personnalité ? Sa loyauté pour la royauté ? Un être humain n'a pas de valeur. C'est un corps, peu importe son apparence première, muni d'une âme et d'une pensée, d'un coeur et d'une capacité d'agir, de penser, maître de son destin et de ses actes. Non, un être humain n'a pas de valeur. Une vie n'a pas d'autre valeur que celle d'une simple vie, peu importe qui est cet être humain, peu importe ses titres et son rang. Personne n'a le droit de faire passer sa vie au dessus de celle des autres et d'en faire une priorité. Que c'est niais... Une seule vie passe toujours devant celle de tous les autres. La sienne. Un léger rire secoua doucement le buste d'un jeune homme, assis, la tête baissée, contre le mur d'un bâtiment désaffecté dans les alentours de Whitechapel. Non loin de là se trouvait une église, que peu de croyants fréquentaient à cause de l'hostilité du quartier dans laquelle elle se trouvait. A quoi bon croire en Dieu ? Quelle était l'utilité de se voiler la face et croire en un dieu qui n'existait pas et qui ne serait jamais là pour venir sauver ses plus grands fidèles ? Que l'humain est cupide... S'agenouillant sur le sol dur et poisseux de la ruelle abandonnée dans laquelle il se trouvait, le jeune homme aux cheveux noirs se redressa lentement. Dans sa main l'on pouvait apercevoir une lame dont un peu de sang subsistait, signe de ses crimes passés. Un sourire narquois traversa son visage tandis qu'il commença lentement à marcher dans les rues encore brumeuses, envahies par l'opium et l'alcool, tout cela mélangé à l'odeur infâme du sang. Et pourtant, cette odeur semblait à Beyond Birthday quelque chose de si... délectable. Riant doucement, sans aucune réelle raison, il se contenta de resserrer fermement sa lame dans sa main. Le bal des horreurs et de la souffrance allait pouvoir commencer.

Quelle heure était-il ? Quel jour étions-nous ? Dans quelle année vivions-nous ? Cela n'avait pas d'importance. Seule la lumière du jour baissait progressivement au dessus de Londres, signe du chaos en préparation au dessus des têtes des habitants de la ville. Tant que personne n'aurait réussi à mettre la main sur Beyond Birthday, ils seraient en danger. C'était un être que personne ne pouvait appréhender en temps normal, tant il arrivait à garder son calme et rester de marbre. Il mimait les pratiques des autres de son mieux pour ne pas paraître suspect, adoptant un ton calme et posé. Non, il réussissait à se comporter comme un humain des plus innocents et normaux quand il en avait l'occasion. Il ne connaissait pas les codes ni les standards de la haute société mais il savait faire face au monde lorsqu'il n'était pas en proie à ses crises, ou lorsqu'il n'était pas énervé pour une quelconque raison. Seulement, en ce jour, il n'était pas dans son état habituel. Enfin, il ne pouvait pas résister à cette envie poignante qui le torturait. Il avait besoin d'observer la souffrance des autres. Il en avait besoin, presque comme s'il s'en nourrissait. Le jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux rouges si particuliers aimait les voir souffrir, se tordre de douleur et hurler, se débattre et lui implorer de le laisser en vie. Mais jamais il ne laissait les victimes de sa barbarie en vie. Non... Il leur accordait une fin parfois lente, parfois rapide, mais ponctuée par la douleur et les regrets de leur avarice, de tous les péchés qu'ils avaient pu commettre plus tôt dans leur vie. Tous ces êtres abjects et fielleux n'avaient à la fin qu'une seule vocation : mourir. Tôt ou tard, de la main du jeune homme ou non, ils finiraient par tomber et retourner à la terre. L'homme n'est que poussière. Il vient de la terre et retourne à la terre, peu importe son rang, son âge, l'argent qu'il a, le prestige qu'il a pu acquérir. Oui, à la toute fin, tous les humains sont réunis par une chose qu'ils ont tous en commun peu importe qui ils sont. La mort. Le jeune homme aux yeux rouges voyait la lumière orangée se former dans le ciel, lumière qui signifiait le départ prochain du soleil pour l'arrivée de la nuit opaque et de la lune. De Whitechapel, il continua d'avancer dans les rues de la capitale anglaise.

▬ Tu sais que tu n'as pas le droit à l'erreur, n'est-ce pas ? Si tu attaques et que tu n'arrives pas à tuer la personne, elle te reconnaîtra avec tes yeux rouges et ira te dénoncer à Scotland Yard... Et Scotland Yard pourra aisément faire en sorte de contacter cet asile pour t'y renvoyer, sans aucun problème. Fais attention à ce que tu fais... Un jour, je sais que tu finiras par causer ta propre perte, Beyond Birthday.

Le jeune homme aux yeux rouges savait bien que Ryuzaki était toujours à ses côtés. Quoi qu'il arrive, il le suivait partout. Ils se connaissaient depuis déjà si longtemps, depuis que le jeune homme était à l'orphelinat. Là-bas, il avait manqué absolument de tout. Une famille, il ne l'avait jamais eu et n'avait jamais espéré ni voulu réellement en avoir une. De l'affection, il n'en avait jamais reçu. A la naissance, sa mère l'avait fait tomber, comme s'il n'était rien d'autre qu'un vulgaire baluchon d'ordures que l'on peut se permettre de jeter à la poubelle. A l'orphelinat, il ne pouvait compter sur personne d'autre que lui-même, tant les autres avaient peur de lui et de ses penchants parfois destructeurs, comme auto-destructeurs. De l'argent, il n'en avait jamais eu et vivait dans le péché éternel avec le vol et le meurtre. Pour se nourrir, il avait toujours volé et ne comptait pas faire autrement. Travailler pour gagner sa vie ? Mais qui de parfaitement sain d'esprit pourrait un jour penser à l'embaucher et lui donner du travail, qui donc serait prêt à le faire ? Personne. Des amis, il n'en avait jamais eu et n'en avait jamais eu besoin. La solitude était son refuge, être entouré ne lui plaisait pas vraiment. Il n'avait jamais rien eu et n'aurait sans doute jamais rien. Mais il ne voulait rien de la société, il ne désirait rien de bien particulier. Seulement deux choses. Ne plus jamais retourner dans cet asile. Il préférait se donner la mort plutôt que d'un jour devoir y remettre les pieds. Les traitements qu'il avait reçus et subis étaient traumatisants et terribles, et il ne voulait plus jamais avoir à les subir. Vivre sa vie comme il le voulait et le pouvait. Pouvoir accomplir ses vengeances s'il en avait besoin et simplement vivre. C'était tout ce qu'il désirait. Même s'il souffrait terriblement du froid, de la faim, de la soif et de la folie qui le rongeait petit à petit, dans laquelle il baignait continuellement, il ne se plaignait pas tant de sa vie. Il s'y était, avec le temps, habitué. La longue marche que le jeune homme fit le dirigea jusqu'à Big Ben, où deux puissants coups se firent entendre dans la ville toute entière. Peu importe l'heure, pensa le jeune homme, il s'en fichait éperdument. Avançant tranquillement, il remarqua une silhouette à une grande centaine de mètres à peine de là. Cinq autres coups se firent entendre, cinq fois les cloches furent de nouveau sonnées. Le bruit était presque assourdissant, mais le jeune homme y était habitué. Fixant la silhouette à genoux au sol, il se rapprocha doucement, sa lame toujours en main. Parfait... Sa future victime se tenait ici devant ses yeux. Une ombrelle était à ses côtés. C'était une jeune fille. Sa robe semblait faite qu'une riche fabrique, ce qui signifiait que la jeune demoiselle en face de lui était de la haute société. Elle semblait avoir peur. De quoi avait-elle donc peur ? Elle ne pouvait pas avoir peur de lui, parce qu'elle ne semblait même pas l'avoir vu. Du bruit ? Sans doute. Elle se releva, remarquant que son ombrelle s'envolait avec le vent qui commençait à souffler un peu plus fort autour d'eux. Les cheveux noirs du jeune homme commencèrent à voleter, faisant légèrement bouger son haut en même temps. Le vent semblait passer à travers lui, lui arrachant un léger frisson tant il était froid et que Beyond Birthday était peu habillé. Un simple haut en fabrique de très basse qualité, à peine une étoffe correcte, qui ne couvrait que son buste et la moitié de ses bras, mité et déchiré, poisseux ainsi qu'un bas trop court de quelques centimètres tout aussi crasseux, dont le bas semblait partir en lambeaux de lui-même. Quand la blonde eut rattrapé son ombrelle, elle se redressa et fixa son regard sur le jeune homme aux yeux rouges. Ce dernier avança de plusieurs pas, lentement, couvrant la distance de la centaine de mètres en quelques secondes seulement, cachant sa lame derrière lui sans rien dire, l'observant simplement fixement. Un très fin sourire apparut sur son visage. Un sourire qu'il voulait essayer de faire le plus rassurant et sympathique possible, avant d'aller se poster devant la jeune demoiselle.

▬ Bonsoir ! Il commence à se faire tard, j'ai cru entendre qu'il était sept heures du soir déjà... Ne prenez pas ça mal mais... Vous avez l'air un peu trop jeune pour vous balader librement et toute seule, on ne sait jamais sur qui vous pourriez tomber ! Les différents quartiers de Londres sont de plus en plus dangereux ces temps-ci, apparemment des criminels commencent à rôder dans les environs avec les brigands.
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MessageSujet: Re: Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday)   Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday) EmptyVen 11 Sep - 19:37

Je relevais la tête pour prendre un peut plus conscience de la présence que je venais de remarquer, cet homme qui se trouvait un peuvent plusieurs loin sur le pont je ne l’avais pas vue, j’avais été trop prise par la fuite de mon ombrelle pour le remarquer ou bien …
Je fixais un long moment ce jeune homme aux cheveux noirs, il était bien trop loin pour que je puisse dire à quoi il ressemblait précisément, je pouvais seulement voir les reflets du soleil couchant dans sa chevelure corbeau et ses vêtements mal tailler qui semblais être usé à outrance.
Je me souvenais alors d'autres fois, avant tout ceci, toute cette robe de balle somptueuse, ces parures et bijoux de toute beauté;
je portais comme ce jeune homme des vêtements vieux et gris, mes cheveux étaient ternes et mal coupé, je me rappelais avoir une frange qui obscurcissait mon champ de vision en permanence, c’est la première chose que j’ai fait changer quand je suis devenu « ça », je détestais cette muraille qui cachait mes yeux bleus et m’empêcher de voir le monde comme il était…
mais tout compte fait elle me protégeait plus qu'autre chose; car ce monde que je voulais découvrir a tout pris est celui qui en veux à ma vie et à ma raison.
Ce monde était si noir je m’en suis aperçu il y a bien longtemps, mais depuis que j’étais passé de pauvre fille, obliger à voler les brave gens pour survivre et à qui la vie avais tout pris sans jamais rien vouloir donner, à une riche duchesse a qu’il l’on donne tout ce qu’elle désire je remarquée moins la froideur et la cruauté des autre.

J’avais oublié de me méfier des autres et ne semblais pas vouloir m’en rappeler, après tout, qui ne voudrait pas d’un monde où l’on peut être ce que l’on veux sans jamais avoir à faire semblant, sans devoir sembler plus aimable, plus sage… les gens de la haute société sont devenue à cause de toute ses contrainte ,seulement une pale copie de ce qu’il aurait pu être et ne seront jamais.
Les jeunes du peuple, les parias, les saltimbanques peux importent le nom désavantageux qu’ils sont obligés de subir et de retire au quotidien, sont eux plus libres d'une certaine façon… mais si c’est pour vivre avec la faim au ventre et dans des conditions plus que déplorable cela ne veux plus rien dire ; ses deux classes fondamentales et aussi anciennes que l’humaniser ce complet si bien, mais ils sont tous incapable de le voire et même si ont leur mettez l’évidence sous les yeux il ne le de le comprendrais pas…

Durant ma réfection j’avais baisser les yeux et ne m’étais pas rendue compte que l’homme c’été raporcher de moi, relavent la tête je sursautais et fit un pas en arrière.
Il avait parcourut la distance en quelque second, ce qui amplifia ma surprise.
Je pouvais mieux le regarder, il devait avoir mon âge ou un peut plus…
Aux paroles qu’il avait prononcées je devinais que lui non plus n’avais pas pu dire avec certitude quel âge j’avais, je ne m’en offusquais pas pour autant…
Après tout je ne resemblais pas à une fille de 18 ans…mais avec cette tenue se devais au moins en faire 14 voire 16 ; mais cela importait peut.
Le regard que ses gens posaient sur moi été touse plus ou moins acide et mauvais, je ne pouvais que les supporter, il n’y avait vraiment que cela à faire.
Mais le regard de ce jeune homme avait quelque chose de différant, sans parler des beaux iris rouges qui semblaient briller autant que le soleil qui disparaissait à l’horizon, le regard du jeune homme été braquer sur moi mais n’était pas là pour me jugé, non il n’en avait pas l’air, mais quel été ce regard ?

Il semblait vouloir quelque chose de la jeune fille, mais elle n’arrivait pas à deviner quoi ;
ce regard était à la foie gentil et plain de malsain ;
les vents recommença à souffler et j'use du mal à retenir mon ombrelle en dentelle fine qui semblait appeler par le moindre petit chuchotement ou la moindre petite brise.
Je fermais les yeux par réflexe, mes cheveux blonds revenaient touse devant mon visage, ils bouger au rythme du vent et brillaient sous la lumière rouge du soleil qui mourait à l’horizon ;
les cheveux ébéne du garçon semblaient flotter dans le vent et ressemblais un peut aux branches des arbres dans un hiver froid.
Il avait un air sympathique, cela semblait d'autant plus étrange…
La plus pars des gens se méfie des personnes provocants, qui semble louche et tous les autres qui ont été classer dangereux par la société.
Mais elle n’a pas appris à ses mêmes personnes à se méfier des gens qui s'amblent attentioner, polie et propre sur eux, car ce sont eux qui ont le plus souvent des choses a se reprocher, ce sont ceux qui affichent un sourire bienveillant qui sont les plus viles, et ce sont toujours ceux qui disent vous aimez le plus, qui vous laisse de profondes cicatrices de traison…
il faut se méfier de tous ceux qui s'arment d’un masque de tendresse et d’amour factice, il faut se méfier de ceux qui vous disent de leur faire confiance et par-dessus tout ça il faut se séparer de ceux qui sont sincères !
Comme on me la dit et répéter : tiens tes amis près de toi… mais tiens tes enmie encore plus près ! car eux ne font pas semblant et montrent leurs vrais sentiments à votre égard.
Ils ne vous mente par, eux au moins et sont constants dans leur acte et leur propos.
Je n’étais pas de nature à me méfier des gens, car je ne savais tout simplement pas les jugés convenablement, c’est pour cela que je ne savais dire si cet homme aux cheveux noirs et au regard si particulier me voulais quoi que ce soit.
J’ai pour principe de na ne pas commander les gens trop vite et de toujours laisser une seule et unique chance, j’accorde tout de fois le bénéfice du doute par défaut…
Je ne croie pas que cela soit une bonne chose mais j’aime à penser que chaque personne qui n’est pas reconnue coupable et innocente jusqu'à preuve du contraire.

Je sortais de mes panser et regardais le garçon qui me fixait toujours, avec autant d’insistance et de sympathie.
Je réalisais qu'il attendait sans doute une reponcent de pars, je ne savais pas tellement quoi lui dire, je me contentais alors de répondre aux questions qu’il avait soulevées :

-5 heures…oui il est probablement 5 h…je n’y ai pas prêté attention…

je regardais le soleil couchant avec une mine rêveuse avant de reparler :

-je suis majeur après tout … j’ai donc le droit de voir la ville de nuit, même si cela et aussi dangereux que vous le dite… cela étant dit… si le monde nocturne n’est fait que de personne aimable comme vous je ne suis pas en grand danger.

J’inclinais la tête sur mon coter droit en souriant naïvement… je savais que ce que je venais de dire n'été qu'un tissu de mensonge mais je ne voulais pas que cet individu ce mette en tête de me suivre ou quoi que ce soit.
Je désirais rester seule à parcourir les rues de nuit.
Je refermais ensuite mon ombrelle mon ombrelle délicatement pour ne pas abîmer plus la belle dentelle qui la composait, après cela je repris ma marche déstructurée vers le jeune homme en souriant, je ne le regardais pas directement et détourné même le regard en arrivant à sa hauteur…
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MessageSujet: Re: Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday)   Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday) EmptySam 26 Déc - 14:04

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AVEC — Aloissia Barma



Ce sourire que le jeune homme affichait en regardant cette jeune demoiselle blonde devant lui... Peu importe combien il avait l'air sincère, il ne l'était pas. Même si son sourire pouvait paraître rassurant, même si il pouvait paraître joyeux, il ne l'était nullement. Le jeune homme aux cheveux noirs et aux iris rouges savait parfaitement ce qu'il attendait de cette jeune femme, avec son ombrelle. Si il avait un couteau caché dans le dos, fermement tenu dans sa main droite, ce n'était pas pour rien. Il ressentait ce besoin de tuer plus qu'autre chose, cette sensation qui le prenait aux tripes et l'envahissait de part en part, cette chose qui le poussait à devenir violent avec les autres et s'en protéger en agissant de son propre côté. Pour ne pas être blessé, il blessait. Il haïssait la douleur, il ne supportait pas qu'on essaye de lui faire du mal. Alors au mal, il répondait par le mal, commettant des crimes et se tenant sinon à l'écart du reste du monde. Il n'avait besoin de rien... Il était aux côtés de Ryuzaki et pensait s'en sortir. Ses habits mités et son corps lacéré, pâle, presque blanc, ses cheveux noirs et ternes, poisseux, sale. Son être tout entier était sali, son âme était noircie au plus profond, son esprit tourmenté noyé dans les profondeurs abyssales d'un enfer que seul lui connaissait. Il se nourrissait de ce qu'il trouvait, il se contentait de ce qu'il avait à sa portée, il volait pour se procurer les choses nécessaires à sa survie, poussé par cet enfant que seul lui pouvait voir, et qui n'était que le fruit de son esprit malade, de son imagination fertile et poussée à l'extrême par la maladie. Si inconsciemment, il ne le forçait pas à aller chercher de quoi se nourrir, de quoi boire, l'homme à la chevelure noire se serait sans doute laissé mourir malgré son instinct de survie, qui l'aurait poussé à se réveiller de sa léthargie et avancer pour survivre. Après tout ce qu'il s'était passé dans cet endroit sombre et lugubre, avait-il seulement encore réellement envie de survivre ? Dans le simple but de tenter de le soigner, comme ils disaient, ces hommes l'avaient torturé et expérimenté beaucoup de techniques barbares et cruelles sur son corps, marqué de cicatrices toutes plus ou moins récentes. Il ne pourrait jamais se remettre de tout cela. Mais avait-il seulement un jour été parfaitement sain ? Non, il ne l'avait jamais été. Son corps et son esprit étaient prédestinés à la décadence depuis sa simple création.

La jeune demoiselle en face du noir lui répondit tout simplement qu'il devait être aux alentours de cinq heures, qu'elle n'avait sans doute pas vu le temps passer. Si elle ne voyait pas le temps passer, alors elle devait tout de même bien s'amuser, à se promener ainsi... C'était une jeune bourgeoise, Beyond Birthday le savait, simplement grâce à la richesse de ses étoffes et de l'ombrelle qu'elle portait avec elle. Une simple ménagère n'aurait sans doute jamais laissé son enfant sortir dans les rues à cette heure-ci, sauf sans doute pour accomplir des besognes utiles à la famille, ou pour commencer à faire le trottoir. Dans ces deux cas là, jamais les jeunes demoiselles ne portaient de tenues si élégantes que celle que la jeune blonde portait à ce moment précisément. Et même, cinq heures, était-ce le jeune noir qui avait mal lu l'heure sur Big Ben, ou alors était-ce la jeune demoiselle qui s'était trompé ? Il pensait qu'il était au moins sept heures dans la soirée, déjà. Elle répliqua ensuite qu'elle était majeure et qu'elle voulait observer la ville de nuit. Le spectacle auquel elle s'offrirait ne lui conviendrait sûrement pas. A la nuit tombée, sortaient des maisons les prostituées, rodaient les derniers hommes d'affaires et les premiers prédateurs, peu importe ce qu'ils recherchent. Elle serait sans doute bien déçue de sa promenade, cette jeune demoiselle oisive... Peut-être se disait-elle majeure, mais elle paraissait très jeune, au fond. Dans cette tenue qui cachait ses formes et la rendait presque telle une poupée de porcelaine sur son étagère. Elle n'était nullement poussiéreuse, on devait pouvoir l'admirer, presque comme une œuvre d'art que l'on afficherait dans un musée. Pour le jeune homme à la chevelure noire, elle n'était rien d'autre qu'une proie dans une robe faite de riches matériaux. La fabrique qu'elle portait n'aurait sans doute bientôt plus de valeur, quand elle serait tachée et imbibée de sang. La pauvre poupée de porcelaine allait sans doute se briser sous les coups d'une lame vengeresse et rouillée par le crime.

▬ Oh, vraiment mademoiselle ? C'est un compliment que vous me faites. Seulement, le monde nocturne est bien impitoyable que vous pouvez le penser, il existe des dizaines et des dizaines de gens comme moi qui rôdent dans les rues à la tombée de la nuit, voulez-vous seulement tomber sur une personne de ce type ?

Se contenta-t-il de dire doucement en souriant, voyant la jeune demoiselle commencer à avancer dans sa direction en souriant, sans même daigner le regarder dans les yeux. Le noir restait avec les yeux fixés sur l'endroit où se trouvait la jeune fille quelques secondes plus tôt, sans la regarder réellement non plus, la voyant simplement passer près de lui. Doucement, dans son dos, il resserra la lame qu'il tenait fermement dans sa main droite. Son sourire se mit simplement à s'agrandir sur son visage. Dans son esprit semblaient se battre la raison et la folie. Enfin... La raison semblait emprisonnée et gisait sur le sol, ensanglantée, depuis des années et des années déjà. La folie avait gagné sur la raison depuis trop longtemps pour essayer de le sauver de lui-même et contrôler ses actes. Ne restait plus qu'à trouver le moment parfait pour venir attaquer la jeune fille qui se trouvait maintenant derrière lui, à quelques pas à peine. Il baissa doucement la tête, se mettant même à rire doucement, discrètement. Il savait que le regard neutre de Ryuzaki planait sur lui, que ses bras étaient croisés et qu'il l'observait pour voir à quel moment précisément il passerait à l'action. Quelques secondes plus tard à peine, son rire commençait doucement à faire écho. C'était tellement amusant... Traquer, attendre le bon moment pour ensuite venir attaquer sa proie et lui faire regretter jusqu'à sa naissance même... La torturer, ne lui laisser aucune chance de pouvoir s'échapper, puis l'achever... Soudainement, il bascula la tête en arrière, se retournant doucement pour faire face à la demoiselle blonde. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement avant qu'il ne lève soudainement sa lame et se jette sur la jeune fille à deux pas de là rapidement.





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MessageSujet: Re: Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday)   Le crépuscule nous a tient de rouge (PV Beyond Birthday) EmptySam 26 Déc - 19:41

Je passais tranquillement à côté du noiraud sans bruit, reprennent lentement ma chansons dans ma tête, histoire de me réorganiser un temps soit peut. Le regard rouge sanglant et perturbateur du garçon qui avaient fini par se détacher de moi me perturber encore…
Il me rappelais quelqu’un ,quelqu’un que j’aurais connue, il y a longtemps et qui aurait commencer à s’effacer de ma mémoire ; qui avec le temps serait devenue comme un personnage imaginaire, de roman … Si diffèrent, étranges, attirent, mystérieux et en même temps très peux rassurer qu’il en devin presque beau. Et les meilleur personnage de ce type si peux amicale qu’il en devienne attachant , finis par devenir des légendes ,ils nous semble tellement réel que l’on viens même à en penser « c’est forcément quelqu’un que l’auteur a rencontré, il est si particulier que l’on ne pourrait pas l’inventer ! » enfin c’est ce que les gens disent.
Après tout nous sommes tous des personnages de roman, celui de la vie … Ou plus ou moins cette histoire horrible qu’est celle de l’humanité.
Pour ma part je commençais à panser « humm… Ça finira bien par me revenir . ça n’a pas grande importance de tout manière » tout en me disent cela je m’arrêtais en pensent que je n’accordais pas assez d’importance a ce jeune homme qui me semblait si familier. Il été peut-être l’un des personnage principale de ma vie, l’un deux qui décide si elle sera finalement une tragédie et une comédie a son avènement , si une fois dans la tombe, on dira « même si sa vie a très mal commencer, il y toujours quelqu’un qui rééquilibre la balance » ou si l’on dira plutôt « elle aura plus de chance dans la prochaine … » Brièvement avant de fermer ma tombe et que je ne vois plus jamais la lumière du crépuscule…

Tout en me perdent dans mes vagues penser, je décidais de me retourner une foie et une seule pour regarder le garçon au grand yeux rouges.
Été t’il entrain de me regarder ? de me fixer ? ou avait-t’il juste repris sa marche lui aussi ? il me semblais avoir entendue des pas sourd qui venais de sa direction mais je ne pouvais dire si il ce rapprochais ou l’inverse.
Tournent délicatement vers ma gauche en déplacent mes cheveux avec mon mouvement qui été plus rapide que je l’aurais pensé, je faisais un demi-tour complet pour observer le garçon.

Je le regardais pas très précisément au départ, finissant par sortir de mon début de songerie. Quelque chose n’allait vraiment pas, le noiraude avais commencé à rire, l’on pouvait entendre à son intonation qu’il souriait déjà plus que tout à l’heure.
Je me demandais au début pourquoi ? quesque qui avait pu le mettre de si bonne humeur d’un seul coup ?
Mais je compris bien vite en voilant la lame au reflet argenté qu’il tenait fermement dans sa main. En quelque second jus le temps de me dire :
Que ce n’étais plus le moment de revaser et de sortir de mes songes, que la distance entre nous été vraiment étroite.
Il c’été retourner presque aussi rapidement que moi, voir un peu plus vite, il s’emblais avoir plus l’habitude de ce geste que moi en revanche.
L’expression qu’arborait son visage été vraiment étrange, mais il été mille fois plus naturelle sur lui que celui que j’avais vu quelque second plus tôt.
À bien y penser je préférais sans douter voir son visage déformer par un sourire macabre et tordu que ce sourire factice mais bien imiter ;
Il n’avais pas esiter une seconde à me sauter dessus, une fois que j’us le dos tourner.
Le regard qu’il avait en plus de son sourire, je ne pouvais pas me tromper c’été belle est bien un chasseur. Qui peut attendre patient dans la neige sa proie, et qui ne rate jamais sa cible le moment venue. C’été évident , il été pour l’équivalent de l’animale une meute de loup a lui tout seule , hyper organiser , avec un instinct de tuée sur développer.
Alors que, dans ses yeux, je pouvais voir tout cela je ne pouvais m’empêcher d’avoir dans les miens une lueur d’admiration. Cela ne devait pas trop prêter a conséquence par ce que sinon je n’avais pas le moindre espoir de m’en sortir.
A voir ses choses de près l’on ce rend mille fois mieux compte de ce que peuvent ressentir les agneaux fragiles a l’abattoir.

Il avait levé sa lame déjà roussie du sang de ses innombrables victimes, elle tranchait l’air à merveille, mais si je ne faisais rien, elle ne tarderait pas à trancher mes habits et ma chaire ensuite, comme si j’étais du vent.
Bien que l’hypothétique idée d’être aussi légère que le vent soit agréable, je préférais à cette instant précise jouer plutôt le rôle d’un des filles de l’air.
Voyant la lame se rapprocher de moi a une vitesse vertigineuse, je levais comme par réflexe mon ombrelle pour parer le coup, en fessant un pas en arrière regardant bien mon adversaire, pour essayer de voir des signes avant-coureurs de sa prochaine attaque.
Il y en aurait forcément une ce n’étais qu’une question de temps.

Mon souffle avait légèrement accélérer avec cette monter d’adrénaline, et mon cœur battait à tout rompre. J’avais un peu de mal à parler les premiers temps , à cause de la surprise, comment d’abord par visualiser où été son couteau pour ne pas avoir d’autre mauvais surprise.
J’essayer par la même occasion de mieux cerner la personne face à moi.
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