Tavrin Smith : Du sang sur les gants, de l'arsenic dans l'Earl Grey

Calme et sérieux en apparence. D'un flegme inébranlable, il est un majordome idéal et discret... jusqu'à-ce qu'il laisse l'assassin qu'il est s'exprimer. Les pulsions de meurtres sont les seules auxquelles il obéit. Il laisse alors parler le cynisme et la cruauté. Il est évidemment très effacé et peu expressif en dehors de cela. Aucune photographie officielle de ce personnage n'est d'ailleurs existante.

Apparence naturelle : Grand, d'apparence souple et agile. Très léger, corps relativement mince. Maintien empli de dignité arboré le plus souvent. Absence de pilosité sur la partie inférieure du visage, cheveux longs (descendant jusqu'au-dessus des épaules, dans le bas de la nuque) et d'un noir d'encre. Visage neutre, très difficilement identifiable de mémoire. Vêtu de divers costumes de majordome comprenant l'ensemble classique avec queue-de-pie. Très soigné, excessivement méticuleux quand à sa tenue. Lignes de la main très prononcées et anormalement nombreuses, généralement dissimulées par la paire de gant d'un blanc immaculé qu'il porte.
Pointure : 45
Ces caractéristiques lui confèrent une apparence qui peut aussi bien être imposante que discrète.
Note : As du déguisement, Tavrin Smith est capable d’arborer toutes sortes de visages.
Il porte aussi bien le bouc postiche que les lunettes et la barbe, les fausses rides, les cicatrices factices.

Né dans un lieu inconnu de lui-même, orphelin, en 1869. Vrai nom inconnu.
0 à 9 ans : élevé en orphelinat, à Londres. Expulsé après 7 ans pour pendaison à répétition d'animaux domestiques, malgré l'absence de parents adoptifs volontaires.
9 à 20 ans : Erre dans les rues, torturé par ses pulsions inassouvissable. Meurtres divers.
21 ans : interné à Bedlam après une série de meurtres selon une méthode proche du vampirisme. Placé sous la tutelle du Dr John Seward.
23 ans : évasion après le meurtre de membres du personnel hospitalier.

 Pour le reste : Parcourt l'Angleterre et l'Écosse de maître en maître, les tuant l'un après l'autre. Ces meurtres ont été dissimulés par tous les moyens possibles à la population par les forces de l'ordre, sous les ordres de sa Majesté la reine Victoria.