Elizabeth L. Bathory - Killing is my business... And business is good !

Tout le monde est motive par quelque chose, fut-ce l’amour, la gloire, ou le pouvoir. La principale motivation de la comtesse Bathory est l’argent. Pour elle, le bonheur peut être acheté, au même titre que toute autre chose. Ainsi, elle recherchera toujours le profit financier maximal. Cela l’amène à être très dure en affaire, et redoutable négociatrice.
Cependant, ce caractère inflexible fait aussi d’elle une meneuse d’entreprise entourée d’une aura de respect, capable d’imposer sa volonté d’un unique regard. Par cet aspect, elle a un côté garçon manqué, qui se traduit aussi par son habillement et sa manière de s’exprimer, certes raffinée mais très autoritaire. Dure mais juste, telle pourrait être une description assez succincte de sa personnalité en affaire. Obstinée s’ajoute aussi à la liste, elle ne reculera devant rien pour gagner encore plus d’argent, même pas devant le sexe ou le meurtre. Autant attirée par les hommes que les femmes, elle se laisse ainsi le champ libre si elle doit les travailler au corps pour gagner plus d’argent ou sécuriser un contrat.

Bien qu’âgée de plus de 230 ans, Elizabeth Bathory n’en parait qu’une trentaine, grâce aux propriétés régénératives de son sang teinté. Seul indice trahissant son véritable âge : ses longs cheveux albinos, ayant remplacé depuis bien longtemps sa blondeur naturelle. Seuls indices trahissant sa nature semi-vampirique : outre son teint pâle et ses yeux bleu tirant sur le violet sensibles à la lumière, elle a des canines légèrement pointues. Assez pour infliger de sévères morsures, mais pas pour tuer un homme.
Assez petite (1m61), elle a un corps fin, attractif pour certains et certaines, rendu endurant par de nombreuses nuits de lecture, négoces et entrainements à l’épée. Son sang vampirique lui confère également une fluidité et rapidité de mouvement supérieure à celle d’une humaine, mais n’étant pas une vampire pure, elle n’a pas toutes leurs capacités, et n’a pas besoin de se nourrir obligatoirement de sang, elle arrive à survivre avec un régime alimentaire normal. Bien que la viande fût très, très saignante…

L’histoire de Elizabeth Lucretia Bathory commence en France en 1658, où elle nait au sein d’une famille de diplomates et riches marchands anglais détachés dans ce pays par la cour royale. De loin, on aurait dit une enfant d’aristocrates, si ça n’avait été pour un trait enfoui au plus profond de son être. Son père portait les traits d’un vampire, qu’il transmit en partie à son enfant. Cependant, elle parvint à mener une existence des plus normales pour une fille de son rang, apprenant d’un précepteur engagé par sa famille les rouages de la vie en haute société, révélant par la même occasion un talent inné pour les affaires et de belles capacités de bretteuse.
A l’âge apparent de 20 ans (quand elle en avait en réalité environ 80), elle avait repris l’essentiel des activités de gestion de l’affaire familiale, alors que sa mère mourut d’une leucémie. Elle hérita alors de son titre de comtesse, de sa fortune considérable ainsi que de la direction de leur commerce d’équipement militaire : armes en tous genres, services, mercenaires, mais avec une touche vampirique en plus. A force de négociations et d’intrigues (et de quelques r savamment dosés, parfois de sa propre main), elle avala des commerces entiers un peu partout en Europe, se créant un formidable réseau de fournisseurs, le tout avant ses 25 ans.
5 ans plus tard, la mort violente de son père, assassiné dans une embuscade au retour d’une fête, la fit craindre pour sa vie, aussi décida-t-elle de s’exiler en Angleterre, confiant la direction de son réseau en Europe à son assistant Paul. Mais la mort de son père vampire eut pour effet de figer son âge, la rendant quasiment immortelle. Ses traits vampiriques refirent surface, et craignant de connaitre le même sort que son père, elle s’adjoignit les services d’un majordome… particulier.
Durant les décennies qui suivirent, elle continua son commerce particulier, insensible au fait que des gens mouraient par les produits qu’elle vendait. Pour elle, la guerre et la mort sont un business, et un business qui rapporte ! Surtout à Londres en ce moment…
Elle allait pouvoir s’amuser à mettre au point de nouvelles armes…