Omae... Akuma shitsuji desu ? ~ Bara no hana... [Terminé !]

   Meirin est une jeune fille plutôt calme et sereine, elle n'est pas du genre à sauter dans tous les sens pour n'importe quoi. Enfantine, elle adore les jouets et les chevaux en bois... Elle achète tout ce qu'il lui plaît : elle a assez d'argent pour satisfaire chacun de ses désirs même si elle est encore (beaucoup) trop jeune pour être mariée et accroître sa fortune. Elle est plutôt facile à vivre, mais elle peut faire de vrais caprices et être un vrai petit "démon" si on ne lui donne pas ce qu'elle veut. Elle déteste qu'on ne lui obéisse pas et que son majordome lui dise quoi faire ou lui interdise d'acheter quelque chose. En bref, elle est mignonne et sympathique mais elle a une passion pour les jouets et les peluches, tout ce qui touche au monde du kawaii et tous les bonbons, surtout ceux de la marque Phantom...

   

  Meirin est une jeune fille dotée d'une chevelure noire/brune et un peu bouclée qui donne souvent du fil à retordre à son majordome pour la peigner. Son visage est un petit peu joufflu, ses lèvres sont petites et ses traits ne sont pas encore totalement affirmés. Son corps est quelque peu frêle mais elle tient bien sur ses jambes bien qu'elle soient plutôt fines, souvent dissimulées avec des bas. Elle porte beaucoup de robes à froufrous, de robes bouffantes dans des couleurs enfantines comme le rose mais elle peut porter du jaune, du bleu, du vert... Tant que les teintures existent alors elle les portera. Elle porte parfois un corset mais ne se préoccupe pas beaucoup de sa posture, ce qui exaspère son majordome plus que tout... Mais après tout, ce n'est qu'une enfant !

   

   J'ai décidé de raconter son histoire sous la forme de poèmes, y'aura pas forcément des rimes mais bon, si ça ne dérange personne xD

La princesse est née !

La royauté est en émoi
Les amis de la Reine applaudissent
Un bébé vêtu grandement
Apparaît dans les bras de sa mère
Un visage angélique souriant au monde.

Le père tend son enfant au prêtre
"Je vous bénis" dit-il, "longue vie et prospérité"
L'enfant reste sage et calme
La descendance de la famille Sakura
Par la fille est assurée.

Durant sa petite enfance,
La fillette est très gâtée
Dans ses robes bouffantes
Et ses couleurs rosées
Dans des amas de jouets.

Pas de frère à l'horizon,
La mère tombe gravement malade
Elle succombera à peine
Une ou deux semaines plus tard
Laissant le comte et sa fille seuls.


Une nuit à Londres

Dans la nuit d'hiver glacée
Londres sous la neige, paralysée
Une enfant s'avance, le coeur blessé
Sa robe, de sang frais tachée
Le pas maladroit sur les pavés.

Son corset serre sa taille
Son dos dans un bon maintien
Jure avec son visage
Gelé par le froid et les larmes
Celui-ci pourtant si enfantin.

Son château est détruit,
Son père là-bas enseveli,
Un accident, un meurtre ?
Cherchant une aide désespérée
Elle divague et cherche quelqu'un à rencontrer.

Elle devait avoir 6 ans à peine
Quand elle poussa un cri
Une voiture la heurta, les chevaux hennissant
La fin de sa vie si vite arrivant
Lorsqu'un rideau noir cacha son regard.


Le fruit du destin, une âme délicieuse.

Lorsqu'elle fut par la voiture heurtée,
Les battements de son coeur nets furent stoppés
Le cri strident ne retentit pas plus longtemps
Les pavés furent alors tachés de sang
Le corps d'une jeune fille avec la neige jurant.

Son corps nu apparut
Et son âme frétillante
N'eurent point déplu
A un démon, si tenté
Qu'il proposa un pacte à l'enfant.

La gamine apeurée, à l'idée de la mort
Regarda le démon aux yeux déments
Qui lui proposa de revivre en échange de son âme
Quand elle aura accompli sa destinée
Pour mourir sans aucun regret.

La jeune fille accepta et appela le démon
Lui donna son nouveau nom
Il s'agenouilla devant elle, lui jurant la protection
Et le service éternel, jusqu'à ce que son âme
Soit cultivée et prête à prendre le large.

Une nouvelle renaissance

Une rumeur circula, dans toutes les rues de Londres
"Les parents sont morts, l'enfant fut tuée"
Mais l'enfant revint, pâle et maigre
Personne ne crut vraiment que c'était elle
Mais on lui donna la fortune et l'entreprise de ses parents.

Sur sa main était gravé un signe
Comme s'il était gravé dans le sang
C'était le pacte qui la liait
Pour l'éternité, enfin presque
A son majordome servant.

La jeune fille reprit goût à la vie
Même si elle était orpheline et presque seule
Son démon de majordome la servant et la protégeant
Du moindre danger qui la guettait, du haut de ses 6 ans
Elle gérait une fortune qui vous aurait rendu dément.

Son majordome faisait tout pour elle
Accueillait les invités, coordonnait toutes les tâches
S'occupait du château ou elle re-vivait
Sans s'occuper du pacte qui la liait
Et qui mettrait fin à sa vie un jour.